Hier, un ami copywriter m’a dit « Mec, t’as perdu un an de ton temps à bosser sur le Guide du copywriting. Comment tu peux me justifier sérieusement le fait de passer un an sur un livre sur le copywriting, plutôt que de bosser sur ton site et tes formations ? Tu viens d’être papa et tu perds ton temps à écrire UN LIVRE ? »

Ce n’est pas la première fois que j’écris un livre, chez un éditeur. Le Guide du Copywriting est mon troisième « vrai » livre, en papier, édité chez Eyrolles.

Je savais donc (heureusement pour moi) très bien ce que je faisais.

Je vous explique les 5 raisons qui m’ont poussé à écrire le Guide du Copywriting.

Les critiques de mon ami copywriter sont compréhensibles, du point de vue d’un ROUGE. (Je le rappelle, les ROUGES, ce sont les fonceurs dans la catégorisation TOUS DES IDIOTS de Thomas Erikson).

Ils sont result-oriented : écrire un livre, pour eux, c’est trop d’investissement en amont, pour un retour incertain et long-termiste.

La certitude qu’ils ont, c’est que leur travail actuel paie cash, immédiatement. Un livre, le retour est trop différé dans le temps, et les résultats peu mesurables.

Je peux donc complètement comprendre les attaques de mon ami, qui s’inquiétait pour ma santé mentale et pour la santé de mon compte en banque.

Je lui ai donc expliqué pourquoi j’ai écrit Le Guide du Copywriting chez Eyrolles, plutôt que de me concentrer uniquement sur la vente de formations et la chaîne Youtube Les Mots Magiques.

1/ L’importance de la transmission.

Vous vous souvenez de vos profs les plus inspirants à l’école ? Ou des mentors que vous regardiez en ligne sur Youtube ou sur Instagram il y a 4-5 ans ?

Moi oui, et la gratitude fait partie de mon ADN. (même si je ne tiens pas mon petit carnet tous les jours en écrivant mes 3 motifs de gratitude, mes 3 kifs par jour etc…)

Dès 2010, j’ai trouvé un mentor dans le copywriting.

J’ai eu de la chance d’accéder à sa vaste bibliothèque assez rapidement, car il voulait que je progresse pour qu’on vende plus, ensemble. Il m’a donné accès à des biographies, des essais, des manuels très how to : la bibliothèque de mon mentor en copywriting est extrêmement fournie.

C’est lui qui m’a mis dans les mains mon premier livre sur le copywriting, POWER COPYWRITING FOR THE INTERNET de Bob Serling.

Au fil des années, j’ai pu lire et lire encore. Et rattraper mon « retard » en copywriting sur lui.

Mais il a continué à se former, à lire aux US, à étudier les entonnoirs de vente.

Après avoir rattrapé les classiques grâce à lui, j’ai pu découvrir les nouveautés, de manière quasi-simultanée sur la décennie 2010.

Ce qu’il m’a transmis, j’ai eu envie de le transmettre à mon tour, et c’est notamment pour cela que j’ai voulu écrire le Guide du Copywriting.

2/ On apprend mieux quand on enseigne.

Il y a un dicton, pas vraiment sympa, mais qui se discute.

« Those who can’t, teach ». En français : ceux qui ne savent pas faire, enseignent. Sous-entendu : les profs sont très éloignés de la réalité.

Et vous comme moi, on a eu des profs très théoriques : des profs qui ont passé leurs vies dans les bouquins, mais sans vivre vraiment les situations qu’ils enseignent.

A chaque fois que j’ai enseigné, que j’ai donné des cours ou animé des ateliers (dans le social media, le community management), la préparation était toujours fondamentale pour rentrer dans les détails.

Donner des cours, transmettre me permet de me reposer les questions de base, les questions que se pose mon audience.

Quand on enseigne, ce n’est pas parce qu’on sait tout sur le sujet.

On enseigne parce qu’on a envie d’apprendre encore.

Un type comme Bill Gates passe son temps à lire, alors qu’il sait déjà beaucoup.

Pourtant, il continue à se former, et à partager ensuite ce qu’il sait.

Quand j’ai décidé de rédiger le Guide du Copywriting, ça m’a mis face à mes manques. Face aux questions que je n’osais pas toujours poser.

En tant que copywriter, on peut faire du bon travail en maîtrisant 70 à 80% des connaissances et des outils.

Face à mon ordinateur, les 20 à 30% manquants m’ont permis d’aller chercher l’info, de creuser, d’aller plus loin.

Je me sens bien plus fort et complet après l’écriture de ce livre, et je suis mieux armé désormais pour répondre aux questions de mes clients (ceux pour qui je fais le copywriting).

3/ Le guide du copywriting : pour devenir expert !

Après avoir lu de nombreux portraits d’écrivains, d’entrepreneurs, de rappeurs, d’artistes en général, d’hommes politiques, je suis persuadé qu’un projet abouti nécessite une bonne dose d’ego.

Ou une dose de bon égo, ça dépend comment on formule ça.

Disons que je distingue le « bon égo » qui fait avancer dans une direction positive, du « mauvais égo », celui qui fait avancer vers les vanity metrics par exemple.

« Être vu comme un expert », c’est l’ego qui parle.

J’ai demandé à un copywriter français connu une interview exclusive pour la sortie du Guide du copywriting. Il m’a dit qu’il n’avait pas le temps, et dans le détail de sa réponse, j’ai senti une pointe de regret ou de jalousie :

« Ah ouais, le livre que je n’ai jamais pris le temps d’écrire. »

Si j’ai pris le temps de l’écrire, c’est pour qu’on trouve mon nom sur Amazon dans 5 ans, dans 10 ans.

C’est pour intégrer des listes de « meilleurs livres sur le copywriting ».

Des copywriters meilleurs que moi ? Il y en a sûrement (c’est certain).

Mais pour me démarquer de l’océan rouge des Malt, redacteur.com et autres plateformes de freelances, j’ai opté pour le livre.

Être publié chez un grand éditeur, tout le monde n’en est pas capable.

  • Tout le monde n’a pas le pouvoir de concentration pour écrire 250-300 pages.
  • Tout le monde n’a pas envie de réécrire, corriger, relire, recorriger les corrections.
  • Tout le monde n’a pas envie de gagner 1,50 à 2€ par livre vendu (sachez-le : PERSONNE n’écrit un livre business pour devenir riche en France).
  • Tout le monde n’a pas le bon pitch pour convaincre l’éditeur (mais bon, ça, en tant que copywriter, ne pas réussir à convaincre, ce serait quand même une preuve de nullité).

Si j’ai investi tout ce temps pour « devenir expert » et être vu comme tel, c’est aussi pour lutter contre mon syndrome de l’imposteur.

Même si je connais mon job, même si ça fait 10 ans, même si j’ai eu des clients prestigieux, même si je vends ma formation Copywriting Express : j’avais besoin de me prouver à moi-même que je pouvais rejoindre mes idoles du copywriting sur les étagères de la FNAC.

Comme si dans ma tête, ne pas avoir écrit de livre signifiait « ne pas être expert ».

(Je vous promets, je me soigne).

Raison bonus : écrire un livre sur le copywriting, c’est bon pour les backlinks !

Depuis mes premiers livres en 2017, j’essaie de faire attention à ma e-reputation, à ce qu’on trouve sur moi en ligne.

Beaucoup de contenu lié à Artdeseduire, évidemment.

Le premier livre (celui sur la barbe) a obtenu assez peu de publicité : je ne m’en suis pas occupé, la maison d’édition non plus.

Le second livre en septembre 2017, Leçons de séduction, partait bien… jusqu’à l’explosion de l’affaire Weinstein, #Metoo quinze jours plus tard. J’ai quand même obtenu une trentaine de retombées presse. Pas mal, mais peut mieux faire.

Ce Guide du Copywriting a aussi été écrit en gardant dans un coin de ma tête le fait qu’en France, on aime encore les livres, le papier.

Lors de la promo rapide de La Méthode RDV en 2019, j’ai réussi à être invité sur deux plateaux télé avec un ebook seulement !

Mais la plupart des médias ont refusé d’en parler car ce n’était pas un objet. J’avais sous-estimé l’attachement des journalistes pour le papier.

Le Guide du Copywriting sera peut-être l’occasion de toucher de nouveaux médias, dans d’autres domaines, et de renforcer ma marque personnelle, ainsi que le référencement des Mots Magiques !

En conclusion ? Ecrivez votre livre !

Qu’il soit édité ou pas, chez une grande maison ou pas, en auto-édition : écrivez votre livre.

Je suis persuadé que la plupart d’entre nous porte un livre.

Un roman, une autobiographie, un manuel sur votre spécialité ?

Prenez le temps, le soir, le week-end.

Je sais que vous manquez de temps, mais c’est tellement gratifiant de voir le résultat final en ligne, et de se dire qu’on aide peut-être quelqu’un, quelque part.

Ecrire un livre prend du temps, c’est dur, c’est pénible, ça peut faire mal au dos, vous allez traverser des moments pas agréables, des phases de découragement.

C’est toujours comme ça.

Mais gardez l’œil sur l’objectif final !

Hâte de recevoir votre photo prise dans une FNAC, en train de poser avec VOTRE livre !

Sélim, heureux auteur du Guide du Copywriting.

Découvrez le Guide du Copywriting en cliquant sur la couverture ci-dessous !

Le Guide du copywriting